Michele GIAMBRA, Fondateur du Kojin Kempo













Le KOJIN KEMPO, l’histoire

Depuis l’origine des arts martiaux, le maître impose des mouvements et des techniques...

L’individu doit s’adapter au style pour garder l’effet de groupe et de ses origines.

Pour certains styles, le disciple doit même adhérer complètement à une philosophie comme une sorte de dévotion, et ceci dans le but de progresser sur un chemin déjà tracé ...

Moi-même je viens de ce système traditionnel dont je reconnais pleinement les qualités pédagogiques et physiques.

Ma volonté est d’enseigner une méthode qui développe les aptitudes de chacun.

Je donne une petite base de départ et par la suite, l’élève part à la découverte de sa propre technique en tenant compte de la logique des frappes, de la biomécanique du corps du partenaire et du contrôle constant de celui-ci.
    
Je ne remets pas en cause les fondements des plus anciens styles, car ils sont les précurseurs de l’auto-défense d’aujourd’hui. Grâce à eux, le pratiquant a pu évoluer vers une plus grande connaissance de lui-même. Pas à pas, le Sensei suit un programme d’étude imposé. Il guide ses élèves sur le long chemin du pratiquant aguerrit. Avec l’expérience que j’ai acquise, je voudrais travailler différemment, non plus en imposant un schéma établi, mais plutôt en dirigeant vers une découverte personnelle de la technique. Tout ceci, en gardant bien en vue les principes du Kempo, ne jamais se limiter à une frappe, enchaîner à tous les niveaux, varier un maximum et ainsi garder l’ascendant sur l’adversaire.

Dans la pratique, je donne une attaque et l’élève se défend comme il peut. On peut imaginer la simplicité de la défense d’un débutant poussé par son instinct de survie, autrement dit « la rue »... Ce sera à moi de modifier sa technique partant de ses propres idées et mouvements. Je donne ainsi priorité au naturel, au personnel, une efficacité directement acquise et grandissante au fil du temps. Une technique qui changera aussi avec l’évolution des aptitudes physiques, force, rapidité et souplesse, mais toujours propre à la personne et donc en constante évolution.

L’image du cours est changée. Avant, l’information allait du maître vers l’élève ... Maintenant le débutant montre sa façon de se défendre et le moniteur lui montre une amélioration possible avec explications. Un raisonnement se développe amenant selon moi à une ouverture d’esprit. L’individu se sent au centre du débat, il argumente sa technique, le moniteur prend en cause les difficultés physiques de l’élève. Comme cela l’un et l’autre apprennent à se connaître ...













Pourquoi KOJIN KEMPO?

Depuis que j’ai découvert le kempo, j’y ai retrouvé tous les autres arts martiaux que j’avais pratiqués ...

Plus haut en position donc moins de contraintes physiques, on peut se concentrer sur l’efficacité du mouvement.

La méthode de poings est facile à enchaîner tellement elle est naturelle. L’addition des coups de pieds vient toute seule par l’avancement de la hanche pour appuyer un coup de poing...
C’est ce qui m’a plu ...

Je trouve que le kempo est entre le traditionnel et la rue, une position idéale pour pouvoir jouer sur les deux tableaux.

KOJIN veut dire : personnel / individu / privé / propre à soi

J’entends par là, mettre en évidence le coté naturel de l’individu pour que l’efficacité soit directement acquise puisque je pars d’un mouvement qui lui est propre la seul chose que je lui impose, c’est d’observer des principes qui pour moi sont primordiaux en kempo :
    
CHOKKAN veut dire intuition et sans elle rien n’est possible.

VOILA POURQUOI ...




SENSEI Michele GIAMBRA